La vice-présidente déléguée de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a exprimé mercredi ses "plus vifs regrets" après ses "propos inexacts" sur des parents qui, à Mulhouse, "préfèreraient amener leurs enfants à la prière plutôt que de respecter les horaires de l?école publique".
Evoquant des propos tenus lundi sur RMC et BFMTV, l'ex-ministre écrit dans un communiqué transmis à l'AFP: "J?ai affirmé publiquement il y a deux jours qu?à Mulhouse certains parents préféraient amener leurs enfants à la prière plutôt que de respecter les horaires de l?école publique auxquels ils sont comme tout autre astreints. Ces propos sont inexacts et proviennent d?une mauvaise interprétation d?une conversation avec le maire de la ville sur la situation délicate dans laquelle se trouvent certaines de ses écoles".
"En réalité, les signalements pour les retards répétés en question sont le fait de parents qui, après convocation, ont expliqué que se rendant eux-mêmes à la prière, ils n'entendaient pas accompagner leurs enfants à l?heure à l?école. Je précise donc que contrairement à ce que j?ai déclaré sur la foi de mauvaises informations, seuls les parents sont concernés et aucunement les enfants", poursuit NKM.
"J'exprime mes plus vifs regrets aux personnes qui ont pu se sentir blessées par mes propos", déclare l'ancienne ministre.
"J?entends dans les mois qui viennent intensifier mon combat, avec tous les républicains pour aider l?école de la Nation à faire face aux défis qui sont devant elle, y compris ceux que lui posent l?extrémisme religieux et l?islamisme radical", conclut la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris.
Lundi, la députée de l'Essonne avait affirmé que "des dizaines d'enfants" arrivaient "tous les jours en retard (à l'école) parce qu'ils sont à la prière" et s'était interrogée sur la question du placement de ces enfants. Elle avait dit s'appuyer sur des propos rapportés par son "ami" Jean Rottner, maire (UMP) de Mulhouse.
Interrogé lundi par l'AFP, M. Rottner avait expliqué qu'il lui avait été rapporté "qu'à certaines occasions, des parents amenaient leurs enfants en retard à l'école, arguant que le temps de prière pour eux était prioritaire, et que l'enfant était amené par la suite à l'école, entre autres le vendredi". "J'ai aussi des demandes de sortie de l'école publique pour motif religieux", avait-il ajouté.
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